• Ambalavao est une  ville possédant plusieurs  belles maisons à varangue. 

    La maison à varangue est typique des hautes terres malgaches.

    Une varangue est un balcon soutenu par une rangée de piliers de briques et qui longe la longueur de la maison.

    Sa balustrade est de bois sculpté ou de briques ajourés.

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    Ce style architectural a été introduit à Antananarivo, la capitale, en 1865 par James Cameron, un missionnaire-architecte écossais. 

     

     

    De petits commerces de restauration rapide s'organisent le long de la rue principale.


  • Grande salle « des Pôvres »

     

    De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de bateau (inversée). Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle  ». Le mot "Seulle" accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.

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    La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs Sud et Nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit un coffre permettait de ranger les vêtements des malades.

     

    Les Hospices de Beaune utilisent  le courant du ruisseau sur lequel ils sont édifiés pour évacuer leurs effluents.

     

    La chapelle

     

    Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque attribué au peintre flamand Rogier Van der Weyden. Les restes de Guigone de Salins y reposent.

     


    Beaune les hospices (3) par chevrette13

     

     

     


  • Le bâtiment principal, sur rue, est couvert d’ardoises et abrite la salle dit salle des Pôvres, la chapelle, l’ancien dortoir et réfectoire des sœurs. Contrastant avec la façade austère de ce bâtiment, les autres corps de logis arborent un toit couvert de tuiles vernissées. 

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    La cour

     

    De forme rectangulaire, elle comporte un puits en ferronnerie gothique. Elle donne vue sur les différents bâtiments aux toits en tuiles vernissées (en fait, en terre cuite émaillée), technique probablement originaire d'Europe centrale, mais qui est devenue caractéristique des monuments bourguignons (la grande salle est couverte de simples ardoises).

     Ces tuiles ont quatre couleurs (rouge, brun, jaune et vert) formant des motifs d'entrelacs géométriques. Elles ont été reconstruites entre 1902 et 1907 par Sauvageot qui a recréé des motifs personnels, les dessins originaux ayant été perdus. Les parties Nord, Est et Ouest comprennent deux étages à galerie, avec colonnettes de pierre au rez-de-chaussée et de bois au premier, permettant le passage à l'abri des sœurs soignantes. De nombreuses lucarnes arborent des décorations sculptées en bois et en ferronnerie.

     

     

     


  • Plus d’un enfant malgache sur quatre exerce une activité économique, souvent au détriment de la scolarité, dont les frais sont trop élevés pour de très nombreuses familles. 

     

    - Un taux d’absence élevé, du à la longue distance qui sépare la maison de l’école, avec particulièrement les problèmes que ça pose en saisons des pluies.

    Si la pauvreté a légèrement diminué dans les villes ces dernières années, elle s’est accrue dans les zones rurales et est un frein certain à la scolarisation

     

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    Il existe de nombreuses écoles et établissements privés, confessionnels le plus souvent, relativement mieux équipés que les écoles publiques et qui accueillent un nombre grandissant d’élèves. Ce secteur privé entre en concurrence avec le secteur public.

     

    Arrêt devant l'église où des collégiennes en uniforme se sont bousculées pour la séance photo. Photos développées que nous leur avons envoyées.

     


    sortie de l'école Ambalavao par chevrette13

    Plusieurs religions, en particulier le culte des ancêtres, le catholicisme, le protestantisme, et l’islamisme cohabitent pacifiquement à Madagascar. En dehors de la religion traditionnelle, le pays compterait environ 40% de chrétiens, dont 60% sont des catholiques, qui se répartissent à travers 4 grandes églises ainsi que 200 000 musulmans, surtout implantés sur la côte ouest et dans la capitale.

    C’est aussi l’île aux ancêtres. Les Malgaches cultivent le souvenir et les traditions de peuplades venues d’Afrique, d’Indonésie et qui constituent 18 ethnies dont les coutumes fascinent les ethnologues.

     

     


  • Ambalavao est aussi réputée pour ses tissus en soie sauvages. Située à l'entrée de la ville une petite entreprise artisanale y est spécialisée. 

     

     On rencontre encore dans la région d’Ambalavao les deux types de production de soie : par l’élevage du Landibe (Borocera madagascariensis) sur l’ambrevade (Cajanus indiens) pour la soie « sauvage » et par l’élevage de Landifotsy (Bombyx mori) sur mûrier

     

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    """La maison familiale vit au rythme des récoltes et des ventes. Autour de la cour intérieure où sèchent des montagnes de cocons, on nettoie, on dévide, on file et on mouline délicatement le précieux fil. À même le sol, des jeunes filles tissent avec adresse des madras à l’aide de machines traditionnelles. La production de l’atelier est exposée à l’entrée, dans un petit magasin aux murs recouverts d’écharpes de toutes les tailles.

    Petit à petit le savoir-faire se perd, les grands-mères ne transmettent plus l’art du filage, du tissage ou de la teinture, et les mûriers cèdent la place aux plants de tomates ou de manioc."""