• Visite d'un atelier "corne de zébu"

    La corne de zébu est transformée en bijoux et accessoires mais aussi en objets de décoration.

    l' artisan brûle la corne de zébu  pour séparer l’os de la matière sur laquelle il travaille.

     

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    Vient ensuite la sculpture, d’abord assez grossière pour avoir approximativement la taille voulue de l’objet fini, et le passage du feu à un récipient rempli d’eau pour "modeler"  la corne à sa guise. L’objet se forme petit à petit, sous les mains expertes de l’artisan qui fait cela avec une rapidité étonnante.

    La finition se fait avec un papier de verre fin et de l’eau, ce qui fera apparaître la couleur naturelle de la corne.

    Le lustrage se fait grâce à de la cendre de bois. 

     


  • Nous passons devant un premier édifice incontournable à Antsirabe : la gare style  des « années trente ». Elle est munie d’une tour centrale avec une vieille horloge. Quelques trains de marchandises y passent, point de voyageurs.

    Antsirabe est une ancienne ville thermale, on l'appelait "la Vichy malgache".  Un hôtel rappelle ces années : l'hôtel de thermes.

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    Un monument historique de style colonial en plein centre ville, l'hôtel des Thermes existe depuis 1896. Le roi du Maroc Mohamed V, lors de son exil dans les années 50 y séjourna faisant la réputation de l'établissement. 

    L'hôtel fonctionne toujours.

    Une autre visite incontournable : la fabrique artisanale de bonbons "chez Marcel".

    Cuisson dans un chaudron d'un mélange sucre, eau et jus de citron. Le liquide en ébullition est étalé sur un plan de travail en granit, c'est alors que le jeune homme y ajoute colorants et parfums, puis malaxe le tout avant de former les bonbons.

     

     


  • Article de presse malgache concernant le pont de Fatihita :

    "PONT DE FATIHITA : DYNAMITAGE RÉVOLTANT par Adelson RAZAFY - Tribune de Madagascar du 30 mars 2002

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    Dynamitage révoltant du pont de Fatihita, sur la RN7, dans la nuit de jeudi à vendredi.

    L'ouvrage, situé à 24 kilomètres au nord d'Ambositra, enjambe la rivière qui est en quelque sorte la frontière entre les provinces d'Antananarivo et de Fianarantsoa.

    Des charges de dynamite ont été installées à des points bien choisis (notamment à la base des arches) et leur explosion a conduit à l'effondrement de la construction longue de 100 mètres. Un travail de professionnel donc. Point n'est besoin de poser la question rituelle "à qui profite le crime ?".

    Selon les villageois des alentours d'ailleurs, tout de suite après les déflagrations, un véhicule a démarré sur les chapeaux de roue et a pris la direction de Fianarantsoa.

    Tous les indices convergent vers l'ancien ministre des Travaux publics, par ailleurs officier du Génie militaire qui s'active de diverses manières à maintenir au pouvoir l'amiral Didier Ratsiraka. "


  • Songe, Taro ou Chou de Chine......

     

    Le taro est un tubercule alimentaire des régions tropicales 

     

    Il s'apprête comme la pomme de terre et peut aussi être la base de desserts. Les jeunes feuilles sont parfois consommées, bien cuites

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    Un problème à Madagascar : la déforestation

    La déforestation gagne du terrain, avec l'exploitation sauvage des périmètres plus ou moins protégés.

    Tout se transforme en charbon de bois.

    On peut trouver des vendeurs de charbon tout le long de la route.


  • Sur les hautes terres , le culte des ancêtres est exprimé

    par le " Famadihana " ou retournement de mort

     

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    Le Famadihina est célébré pendant la saison sèche , tout le mois de Septembre pour des raisons pratiques car c'est la fin de toute activité dans les champs et aussi pour des raisons d'hygiène.

    Ainsi ,la veille au soir, on invoque les esprits des morts afin qu'ils viennent de nouveau hanter leur corps. Pendant ce temps, dans le village les autres s'affairent à la fête avec les invités et préparent les nouveaux linceuls et les tsihy (les nattes). On chante, on danse et on boit du rhum. 

    Le lendemain, pendant que les uns dégagent l'ouverture du caveau le chef du Famadihina demande la bénédiction des ancêtres avant d'entrer dans la tombe accompagnés des parents qui retirent les ossements de leur sépulture. Ils sont exposés au grand jour , débarrassés des vieux linceuls .

    Par la suite ,Ils sont enveloppés dans les tsihy et transportés à travers tout le village accompagnés de chants et de danses. Rassemblés sous un auvent aménagé pour la circonstance ils reçoivent tous les soins qui leur sont dus, et durant toute la nuit la fête bat son plein. 

    Le matin ,tous les ossements revêtus de leur linceul neuf sont déposés dans le nouveau caveau ou le caveau familial, selon le cas.

    Et la fête est ponctuée par le sacrifice d'un ou plusieurs zébus et le partage de sa viande.

    Un discours en mémoire des défunts ferme définitivement la cérémonie au soir. 

     





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