• Après la traversée houleuse, nous arrivons  au port de Beauséjour.

     C'est un bourg  authentique, avec un très joli cimetière marin, la place du Maire Mendiant ( parce qu'il demanda des aides pour reconstruire  après le cyclone) et sa  mairie.

     

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    Son  église  a été reconstruite en 1935, elle avait été ravagée par le cyclone de 1928. Dans l'église on trouve la maquette du bateau Le Vétéran que l'on sort dans les rues tous les 16 août pour la fête des marins.

    Le presbytère par contre a résisté aux cyclones.

    Le cyclone Hugo en 1989 a lui aussi causé des dommages très importants dans cette île.

    En face se trouve le  monument Victor Schoelcher et le monument aux marins disparus.

     


  • Pour la pause déjeuner nous allons à l'Anse Canot, à 5 km environ de SAINT-LOUIS, sur la côte Nord-Ouest.

    Au menu, une spécialité : le bélélé, une spécilalité de Marie Galante.

     Ce plat  date de l’époque de la traite des esclaves, lorsque ces derniers recevaient de la part de leur maître les abats des bœufs tués.

     Les femmes se mettaient alors à agrémenter les tripes de bœufs de bananes vertes, une des bases de la cuisine guadeloupéenne, de dombrés ou boulettes de farine et d’eau, de fruits à pains, de citron et autres légumes. Elles mettaient dans leur marmite un peu de tout ce qu’elle trouvaient alors dans leur case.

    Pour les esclaves, le Bébélé constituait un véritable festin. 

     

     

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    Nous poursuivons notre découverte avec la visite d'une kassaverie

    Les kassaveries ou  manioqueries sont des établissements où l'on produit la kassav, spécialité culinaire créole à base de manioc. 

     

    La farine de manioc, faite avec les tubercules de manioc rapées.

     Sa pulpe est délayée avec de l'eau et tamisée, puis placée dans une platine chauffée au bois. Cette technique permet de sécher le produit sans le cuire. Ce travail demande beaucoup d'attention, il faut sans cesse remuer la farine avec une palette de bois, pour l'empêcher de coller au fond de la platine et de se colorer, pour qu'elle puisse rester toujours blanche ! 

     


  • L'habitation Murat, fut en 1839, avec ses 207 esclaves, la plus grosse plantation de canne à sucre de la Guadeloupe.

     

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    La légende prétend que se serait Jeanne LABALLE, ancienne élève des beaux-arts, épouse de Dominique MURAT, qui aurait dessiné le château au début du XIXè siècle.

    Aujourd'hui, c'est un écomusée des Arts et Traditions Populaires qui rassemble sur quelques centaines de mètres carrés trois siècles d'histoire sucrière de la Guadeloupe à l'époque coloniale.

    pas de photos à l'intérieur

     

    Dans l'enceinte de la propriété se trouve aussi un jardin de plantes médecinales.

     


     

     


  • C’est à la fin du XIXème siècle que la Distillerie BIELLE a été fondée. La fabrication du sucre, devenue obsolète dans les petites "sucrottes", a laissé sa place aux distilleries de rhum agricole.

     

    Cette distillerie perpétue la vieille tradition de fabrication de rhum agricole au pur jus de canne à sucre.

    Elle est la seule unité de production de rhum des Caraïbes à satisfaire à la réglementation sur l'environnement par une méthode particulière de traitement de ses vinasses :

      

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    Le procédé s'appelle :

    la PHYTOREMEDIATION

    Comment ça marche ?

    Les vinasses sont reçues dans un bassin naturel dont les plantes sont gourmandes en matières organiques.

    Cette éponge végétale contribue par évapo-transpiration au traitement complet des résidus.

    Sur place on apprend donc le processus  de cette fabrication.

    On visite une ancienne « sucrotte » récemment rénovée et l’exposition du musée de la machine à vapeur (archéologie industrielle du siècle dernier).

     

    A la fin de la visite dégustation pour les volontaires et boutique.

    Des femmes vendent aussi de quoi se restaurer sur le pouce (bockit, acras, gâteaux...)

     



  • Marie-Galante est la première île de l'archipel Guadeloupéen que Christophe COLOMB a atteint lors de son second voyage.

      

    L'explorateur débarqua au lieu dit "Anse Ballet" à Grand-Bourg le 3 novembre 1493.

    Il donna à l'île, qui était dénommée Aïchi par les Caraïbes et Touloukaéra par les Arawaks, le nom de son vaisseau amiral "Maria-Galanda".

     

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    Saint-Louis  est la plus grande commune. D'ailleurs, notre bateau pris à St François, nous a débarqués dans cette petite ville.

    Allons faire un petit tour de ville.