• Suite de la visite à l'intérieur de l'usine

     Extraction

    Les cannes sont broyées dans des moulins pour en extraire le jus (vesou). On obtient aussi la bagasse qui est le résidu fibreux.

     

    Le vesou qui contient un grand nombre d’impuretés est épuré par tamisage, par chauffage et par ajout de chaux (chaulage).

     

    Le jus clair est chauffé à différentes températures dans des évaporateurs à pression réduite. L’eau s’élimine sous forme de vapeur et on obtient le sirop.

     

    http://i1252.photobucket.com/albums/hh578/chevrette13/Guadeloupe/DSCN8053Copier_zpsb1406a0d.jpg

     

    Dans des chaudières, le sirop est chauffé à 55 °C et à pression réduite. Il se transforme en masse pâteuse, la masse cuite qui renferme des cristaux de sucre et un liquide visqueux appelé liqueur-mère.

     

    La masse cuite est malaxée et turbinée dans une centrifugeuse afin de séparer les cristaux de sucre et le sirop d’égout. On obtient le sucre de premier jet.

     



  • Nous sommes allés visiter la dernière sucrerie de Guadeloupe qui se trouve non loin du Moule : la sucrerie Gardel.

    Casque obigatoire pour la visite.

    Le ramassage de la récolte se fait dans les champs par camions, remorques et tracteurs.

    La réception des cannes par l’usine se fait directement à la balance de la sucrerie.

     

    http://i1252.photobucket.com/albums/hh578/chevrette13/Guadeloupe/DSCN8024Copier_zpsac4d8c24.jpg

     

    Les camions sont pesés, puis on prélève un échantillon de cannes à l’aide d’une sonde mobile pour procéder à une analyse afin de vérifier la teneur en saccharose. Par la suite, les cannes peuvent être soit, entreposées pour la nuit, soit envoyées directement à la transformation.

    Une fois reçus à la sucrerie, les morceaux de canne sont séparés et lavés. Ces morceaux passent dans trois coupes cannes appelés défibreurs où les fibres de canne sont séparées. À ce stade, les morceaux de canne ont une taille de l’ordre de 100 mm de longueur et 4 mm de diamètre. Cette étape de broyage est déterminante et facilite considérablement l’opération d’extraction. (à suivre)

     

     


  • La plante à maturité est un long roseau de 3 à 5 m de haut, terminé par une touffe verte. Les boutures sont plantées entre avril et mai.

    Le mois de février est connu comme le début de la récolte de la célèbre canne à sucre. Celle-ci n'est mécanisée que si le terrain est favorable sinon elle se fait à la main.

     

     

    http://i1252.photobucket.com/albums/hh578/chevrette13/Guadeloupe/DSCN7686Copier_zps8467a8d5.jpg

    Chaque tige est coupée au ras du sol  et on élimine les feuilles ainsi que la partie supérieure très pauvre en sucre.

    Les hérons garde-boeufs (très nombreux en Guadeloupe) délaissent les animaux pour venir sur les champs en cours de récolte.

    Le camion transporte ensuite les cannes jusqu’à l’usine  car la dégradation du taux de sucre de la canne coupée est rapide.

     En Guadeloupe il y a deux types d’usine, l’usine sucrière ( Gardel) et les distilleries de rhum, les cannes sont donc transportées soit vers l’une soit vers l’autre.

     

     

     

    )

     


  • Le Carnaval Guadeloupe est un moment unique car il est le seul qui se termine le mercredi des Cendres avec la crémation du Roi Carnaval « Vaval », accompagnée des cris des spectateurs. 

     Les Groupes commencent leur répétition du Carnaval dès Janvier  en particulier le week-end, costumes, danses et chants dans les rues des villes de l’île.

     

     

    http://i1252.photobucket.com/albums/hh578/chevrette13/Guadeloupe/DSCN7806Copier_zps9ae0d249.jpg

    Le Carnaval en Guadeloupe atteint son apogée entre dimanche gras et le mercredi des Cendres où tout le monde se retrouve dans les rues.

    Le thème des défilés change chaque année.

     

     

    Quelques thèmes insolites du défilé : le don du sang, l'épandage aérien, les ti-lolos (= petit resto ou petite boutique)

     

     

     



  • Le carnaval a été introduit par les colons au XVII e siècle avant de se restreindre au moment du carême.

    Progressivement, les esclaves furent autorisés à y participer. Ils purent intégrer certaines de leurs traditions. Ils pouvaient aussi se moquer de leur maître, sans conséquences. 

     

    http://i1252.photobucket.com/albums/hh578/chevrette13/Guadeloupe/DSCN7701Copier_zps26d15b4b.jpg

    Aujourd'hui encore, l'histoire de la Guadeloupe est toujours très présente, comme par exemple l'utilisation du fouet qui a pour objectif de faire la fête et d'utiliser la satire.

    Il y a plusieurs explications : il y a bien sûr un rappel à l'Histoire et à l'esclavage, mais le fouet était aussi un instrument qui servait à battre la terre pour qu'elle soit plus productive.

    C'est aussi un objet de défoulement face aux injustices, aux difficultés. Avant, le fouet était élaboré avec des plantes, des lianes ou du karata par exemple. Aujourd'hui, on utilise des cordes.

     

     


     






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires