• Au bout d’une bonne heure de marche avec plus de  montées que de descentes, on se trouve soudain au-dessus d’une vallée qui ressemble à la fameuse Vallée de la mort des USA. , à l’exception d’une zone de verdure, zone agricole.

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    L’origine du nom Isalo qui signifie Où les vaincus furent dépouillés repose sur deux explications : la première selon laquelle le massif de l’Isalo fut le théâtre d’évènements sanglants à la suite desquels les vaincus auraient effectivement été dépouillés.

     

    La deuxième explication est tirée d’une légende liée au caractère mystérieux des lieux : le massif de l’Isalo aurait abrité des bandits qui attaquaient les voyageurs et les soulageaient de leurs bagages

     

     

    Le Vontaka ou Pachypodium rosulatum de la famille des Apocynaceae. Endémique de Madagascar, le Vontaka vit sur les rochers (en gros plan sur la photo 1)

    DEMAIN .................LES LEMURIENS 


  • En entrant dans le canyon, on peut voir des tombeaux bara creusés dans la façade rocheuse. 

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    Ces grottes servent de tombes aux habitants de la régions, à majorité Bara, qui pratiquent le retournement des morts "famadihana" :

    Le défunt est d'abord emmuré dans une grotte de basse altitude à quelques mètres de hauteur dans la falaise.

    Quelques années plus tard, selon un rituel, ses ossements sont retirés, lavés dans la rivière et enveloppés dans un nouveau linceul.

    Il seront à nouveaux mis dans un cercueil et enfouis définitivement dans une grotte plus élevée dans la roche.

    L'entrée de la grotte est fermée avec des rochers.

    La cérémonie du retournement est l'occasion de faire la fête pendant deux à trois jours, de chanter et danser, de consommer de la viande de zébus et ... du rhum.

     


  • Nous traversons à présent la grande région de l'ISALO où l'action de l'érosion a contribué à la formation  de formes étranges  dans les massifs de grès comme La Reine de l'Isalo (12 km au sud ouest de Ranohira)

     

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    Les Bara (ethnie)  voient le profil d’une reine couronnée dans ces deux rochers érodés visibles depuis RN 7.


  • Passage à Ilakaka pour jeter un coup d’œil sur le far West malgaches ( la ville des saphirs).

     C’est une nouvelle ville qui a été crée vers 1998 à cause de l’existence du saphir dans la région qui attire presque beaucoup des gens venant de toutes les régions de l’île dans l’espoir de trouver une source de revenus meilleure.

     

    De petites parcelles non officielles ci et là avec des puits, des galeries dans lesquels s'engouffrent des malheureux au risque de leur vie afin de trouver des veines de filon. 

     

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    A différence des Thaïlandais et des Sri-Lankais, les Malgaches n’ont pas les moyens d’acheter les saphirs vendus par ceux qui travaillent dans les carrières.

    Conséquence, la plupart des saphirs extraits sont acquis par des clients asiatiques.

     


  • Jusqu'au milieu du XVIIème siècle, une vaste esplanade séparait la Ville-Vieille et la Ville-Neuve de Nancy.

    Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, devenu Duc de Lorraine en 1737, va projeter d'y établir une place destinée à honorer et glorifier son gendre le roi de France Louis XV.

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     Stanislas pris comme architecte Emmanuel Héré .

    Emmanuel Héré construisit des pavillons : l'hôtel de veille, l'opéra-théâtre, le musée des beaux arts.

    Il  fit entourer la place par des grilles  finement ouvragées et rehaussées d'or (dorées à la feuille), réalisées par le ferronnier Jean Lamour.

    Elles forment des sortes de portes flamandes à droite et à gauche de l'hôtel de ville et de simples panneaux entre les pavillons bordant les rues Stanislas et Sainte-Catherine. Elles valent à Nancy le surnom de « ville aux Portes d'Or ».

     

     

    Deux fontaines furent dessinées par Guibal. Elles sont symétriques représentant Neptune et Amphitrite  et sont disposées dans les angles qui relient les basses face aux pavillons latéraux.

    Elles sont dans un style rococo qui contraste  avec l'architecture classique de la place.