• Le Carnaval de Nice, l’un des plus importants du Monde par le nombre de grosses têtes, sujets et chars en carton pâte, repose complètement sur la participation des carnavaliers.

     

    Ces hommes et ces femmes qui consacrent des milliers d’heures de travail à la réalisation de leurs oeuvres ne sont pas des professionnels.

     Ils exercent des métiers et réservent leurs loisirs à la création carnavalesque.

     

    La subvention allouée à l’issue du concours leur permet de couvrir les frais engagés. Jusqu’à ces dernières années, le système parenté-cooptation était primordial pour la formation

     


    Corso fin par chevrette13


  • La musique, dont le rôle est primordial dans la fête, a toujours été associée au Carnaval. Elle traduisait autant le chaos symbolique, le charivari très populaire que l’allégresse de l’ordre retrouvé.

     

     

     Très vite, des orchestres prennent place sur les chars, et les musiques et fanfares militaires accompagnent les défilés.

     En 1905, la chanson officielle du Carnaval est créée. Paroliers et compositeurs entraient en compétition dans un concours qui devait sélectionner "la" chanson" : les chanteurs des rues l’interprétaient dans les quartiers de telle sorte qu’à Carnaval, tout le monde la savait et chantait pendant le corso.

     

    Les plus célèbres sont "Viva Carnaval", "Es Carnaval!!" (1909), "Velou, Velou!" (1922) qui célèbre le Pont-Vieux détruit cette année-là. L’auteur en est le célèbre barde niçois Menica RONDELLY.

     

    Puis, dans les années soixante, le Jazz prend la relève, avant que ne participent aux corsi les artistes du show-business, tels que CARLOS, MIREILLE MATHIEU, PATRICIA KAAS, BILL BAXTER, ART MENGO, PHILIPPE LAVIL, LES NEGRESSES VERTES, GILBERTO GIL, SERGE LAMA, DICK RIVERS, etc...

     


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  • En 1873, le Niçois Andriot Saëtone prit l’initiative de fonder le « Comité des Fêtes » qui, sous le patronage de la municipalité, fut chargé d’organiser et donner de l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, des tribunes payantes, une mise en scène structurée... firent leur apparition.

    Le Carnaval tire son inspiration de thèmes traditionnels - allégories, bestiaires - pastiches des événements politiques et sociaux, satire locale.

    C’est l’univers du fantastique qui domine, avec des personnages mythiques et symboliques.

     Puis, peu à peu, le règne du Roi Carnaval s’inscrit dans un univers de soleil et de féérie.Les plus grands artistes "imagiers" du Carnaval de Nice sont ALEXIS MOSSA et son fils GUSTAVE-ADOLPHE MOSSA.

     


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  • La tradition du carnaval nous ramène au Moyen-Âge. L’étymologie du mot « carnaval » la plus communément retenue est « carne levare », « enlève la chair ».

     

    À cette époque, les Niçois, avant de jeûner pendant 40 jours, selon la tradition catholique du Carême, profitaient d’une cuisine riche et copieuse. Cette période festive était accompagnée d’une série d'animations : bals, mascarades, danses, farandoles, feux de joie, exhibitions diverses. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux dépens de chacun, caché derrière des masques, protégé par des déguisements et ce, jusqu’au Mardi-Gras.

     


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  • Le thème  de 2012 a été  le  « Roi du Sport », un écho à l'actualité olympique de  Londres 2012 .

     

    Les chars 2012 ont été particulièrement volumineux, fournis et mécanisés ; de 8 à 20 m de haut et débordant souvent des plateformes en largeur comme en longueur.

    La création d’un personnage en “carton-pâte” est une tradition ancestrale : dans un moule, les couches de papier sont successivement collées les unes sur les autres.

     Ensuite, les peintres donnent la véritable signature à cet art niçois nuancé. Aujourd’hui, seul, le recouvrement offre l’illusion du “carton-pâte”.

     

    Je vous invite à regarder le corso nocturne....

     


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