MASS A FWET (masques à fouet)

Souvent habillés de chemises et de pantalons en tissu madras, tête encagoulée et masqués, ils parcourent les rues et font violemment claquer leurs grands fouets sur le sol au rythme des tambours, écartant la foule avec des airs menaçants.

Le groupe musical est composé de percussions: Un tambour basse, un tambour contrebasse, un tambour solo, ce dernier porté à l'aisselle, les autres à la hanche. Ces tambours sont fabriqués à partir de tonnelets de fer blanc récupérés.

Leur forme et la rythmique employée attestent de l'influence africaine.

Le beffroi,de CUCURON,  construit sur une porte de la deuxième enceinte de remparts qui avait perdu son rôle défensif après la construction de la troisième enceinte, date de 1541.

Il est surmonté d’un campanile dont le clocheton sert de support à une croix. Sous cette croix, ,on pouvait distinguer autrefois un ornement qui évoquait la forme d’un insecte.

 Les Anciens s’amusaient à dire que c’était une « barbarota », c’est- à- dire un charançon qui s’installait dans les greniers ; sa présence symbolique au sommet du clocher était sensée protéger les récoltes de céréales. « Quand la barbarota es au clochier, es pas dins lo grenier ! »

La partie médiévale comporte de nombreuses ruelles et places aux noms évocateurs : rue de la Juiverie, rue du Tubet, place de la Cabreyrade, rue derrière lou valat, rue de la chapelle des filles et bien d’autres encore !

Situé dans le département du Vaucluse, au coeur du Grand Luberon, Cucuron est un village provençal avec  ses remparts, ses tours portes, son beffroi ou son donjon.

Le vieux village fut choisi comme décor pour le film le hussard sur le toit (1994).

Le bassin de Cucuron

A l’origine , c’était une mare alimentée par des sources du Luberon dont l’eau faisait tourner les moulins à farine. Au début du XIXe siècle, elle fut aménagée en bassin sur l’emplacement actuel.

Les grands platanes très appréciés l’été pour leur ombrage, ont été plantés à cette époque. L’Etang devint le lieu des rassemblements et des fêtes.

 Sur Basse-Terre on peut trouver de nombreuses sources thermales, alimentées en eau chaude provenant du volcan.

La Fontaine Thomas, autre source chaude (à 70ºC) qui forme une piscine naturelle surgissant dans la mer des caraïbes, à Bouillante. Il est préférable d'y aller le matin car l'eau est tempérée grâce aux vagues, l'après-midi, marée basse !

Source chaude de Dolé, à Gourbeyre. Autrefois, Gourbeyre était réputée pour ses bains d'eau thermale mais ils ont tous disparus excepté à Dolé. Un bain public d'eau naturelle chaude est accessible sur la route. Un bassin a été aménagé en béton. L'eau de Dolé est également commercialisée comme eau minérale en Guadeloupe.

Les Bains sulfureux de Sofaïa, à Sainte-Rose. Apparus vers 1843 leur eau aurait des vertus dermatologiques. Auparavant, un bassin avait été aménagé mais il a été remplacé par un discret filet d'eau sous lequel on peut se doucher. Les douches aménagées sont d'accès gratuit et très prisées par les Guadeloupéens. L'odeur du soufre est parfaitement tolérable.

Le carnaval a été introduit par les colons au XVII e siècle pour faire la fête avant de se restreindre au moment du carême.

Progressivement, les esclaves furent autorisés à y participer.

Ils purent intégrer certaines de leurs traditions.

Ils pouvaient aussi se moquer de leur maître, sans conséquences.

Aujourd'hui encore, l'histoire de la Guadeloupe est toujours très présente, comme par exemple l'utilisation du fouet et a pour objectif de faire la fête et d'utiliser la satire.