PETIT CANAL - Guadeloupe

La commune tient son nom du plus petit des canaux creusés au XVIIIe siècle par la population, l'actuelle "Bakadè" passant par le bourg et permettant le passage des barges vers Morne-à-l'Eau en longeant le grand cul de sac marin.

Les Marches des Esclaves : Escalier de 49 marches en pierre de taille menant à l'église où avaient lieu les ventes des esclaves à leur descente de bateaux.

L'escalier a été édifié par les esclaves. Le nom de chaque ethnie y est gravé.

(Bamilékés, Congos, Ibos, Peuls, Wolof, Yorubas )

Un mémorial dressé en l'honneur de l'Esclave Inconnu et formé d'un énorme Gwo Ka (gros tambour créole) 

(Tambours utilisés par les esclaves pour communiquer entre plantations de cannes, moyen qu’ils avaient trouvé puisque les maîtres leur interdisaient de parler entre eux. Du fait qu’ils étaient tous originaires de pays africains différents, Ils inventèrent un dialecte qu’eux seuls comprenaient…. (Le créole était né.) Ils allaient mettre fin à l’isolement de chaque ethnie en adoptant une langue commune.

 Une stèle en pierre sur laquelle sont gravés les mots " LIBERTE " et " 1848 " a été inaugurée le 28 Mai 1994 par M.Florent Mitel (Maire de Petit-Canal )  devant l'église.