L'église romane Saint-Michel

Cette église se rattache à l'art roman provençal, caractérisé par une inspiration antique et par une sobriété de la décoration. Son originalité tient à l'existence de deux absides opposées, survivance dans la vallée du Rhône du modèle carolingien.

La chapelle des Pénitents

Elle a été aménagée en 1630 pour la Confrérie des Pénitents dans des maisons particulières qui ont elles-mêmes succédé à un bâtiment seigneurial.

La chapelle, restaurée, est aujourd'hui un lieu d'animation et d'expositions.

Les maisons, en pierre calcaire locale autrefois enduites, essentiellement paysannes étaient de taille modeste et se développaient en hauteur. Au rez-de-chaussée, se trouvaient la cave et les abris pour le petit bétail. On accédait le plus souvent à la pièce unique de l'étage par un escalier extérieur. Au dessus, le grenier servait de réserve.

Les maisons ont été, au fil du temps, fortement remaniées. Ce sont les encadrements des portes ou des fenêtres qui permettent de repérer les différentes périodes de construction.

Vallauris a accueilli Jean Marais ou ce dernier a adopté la ville ...

L'Espace Marais est situé dans l'ancienne galerie de l'artiste. Installé à Vallauris en 1975, il y avait trouvé une forme de tranquillité, à l'écart du monde du spectacle. 

Grâce aux meilleurs artisans de la cité des potiers, il s'était initié à la céramique. 

A travers cet art, il a développé et fait revivre tous les mythes qui l'ont  accompagné dans sa vie de comédien :

la bête, le soleil, le bras chandelier...

J'ai été admirative devant ses oeuvres, je connaissais l'acteur mais pas le céramiste. A ne pas manquer si vous passez dans le coin !!!

Il y a aussi sa tombe à voir dans le cimetière de la ville.

Une pensée pour les sinistrés victimes des inondations

la semaine dernière

(cet article était programmé avant les  tristes faits)

La Garde Adhémar est classé parmi les plus Beaux Villages de France.

Le bourg de LA GARDE-ADHEMAR a conservé sa structure médiévale, enserré dans des remparts en bordure d'un éperon rocheux dominant la plaine de Pierrelatte.

Une enceinte, bien conservée, protégeait le bourg. Jusqu'au XIXe siècle, on pénétrait dans le village par deux portes principales. La première, au nord, était la porte d'Amont ; au sud-est, la porte de la Fontaine aujourd'hui disparue, conduisait au seul point d'eau situé à l'extérieur des remparts où s'approvisionnèrent les habitants du village jusqu'en 1855.

Je vous invite à entrer dans le village, chaussures de marche de préférence...

Après avoir quitté le port, nous trouvons La Chapelle de la Plage.

 Les fresques intérieures sont de Marcel-Louis Dillais. Celle du fond date de 1947 et représente « La Fête de la Mer » ; celle du choeur « le Retour des bateaux » dont le chalutier « Porte du Large » est de 1952.

Nous longeons le Boudigau, mot gascon qui signifie “canal”, fut aménagé sur l’ancien lit de l’Adour, fleuve détourné en 1578 sur Bayonne par l’ingénieur Louis de Foix.

Nous nous retrouvons dans la zone piétonne avec ses maisons à colombages.

L’église Saint-Nicolas a été reconstruite au milieu du XIXe siècle.

Sa haute tour, cylindrique aujourd’hui mais carrée autrefois, servait de tour de guet et d’amer pour les navires.

Nous commençons la visite par le front de mer abritant des bâtiments modernes comme le casino.

C'est là aussi que se trouve l'estacade.

Construite par l’Empereur Napoléon III au cours de l’année 1858, elle mesurait alors 400 m. Elle fut prolongée plus tard de 50 m et surmontée en 1948 d’un phare et d’une lanterne d’une portée de 14 miles en 1950. A ce jour, l’Estacade mesure 189 m 60.

Non loin se trouve le marché aux poissons, très animé...