• BIOT (2)

    Suite de notre balade dans BIOT. Bien se chausser car autrefois toutes les rues étaient pavées, comme les calades.

    Calade : du provençal "calado" qui a deux sens : celui de "descendre", comme dans

    "Calade des Migraniers", ou  comme dans : "Eh Manu ! Tu cales !"

    et celui de "rue pavée avec des galets calés dans du sable".

     

    BIOT (2)

    Au 18e siècle, ce sont les corps de métiers implantés dans ces rues qui imposent leur nom : la rue des Orfèvres, la rue de la Poissonnerie, la rue de la Vieille Boucherie.

    Un four à pain communal, installé à la fin des années 30, est resté en activité jusqu’au milieu des années 80. Il est directement issu des carrières de Biot.

     

    Sur une terre riche en argile, sable, manganèse et cinérite (pierre à four), la poterie biotoise a trouvé depuis longtemps les conditions favorables à son expansion. Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les jarres de Biot jouirent d'une grande renommée et étaient largement exportées par les ports d'Antibes et de Marseille.